Le nord de la Namibie, Windhoek et Etosha

Apres quelques voyages en famille, et avec l’aide technique ou le support de mon mari, je me suis décidée a mettre par écrit mes notes sur notre voyage en Namibie. Tout d’abord je mettrais mes impressions générales, puis je détaillerais les différents hôtels et camps ou nous sommes passes.Bien sur tout cela reflète mon état d’esprit et le fait que nous voyageons en famille avec nos enfants aux intérêts parfois très divergent des nôtres… Résumé : Namibie versus Afrique Du Sud et autres pays limitrophes Notre périple : Windhoek, Country Club Parc National d’Etosha : Namutoni, Okaukuejo, Halali Zone de Grootfontein : Roy’s camp Bande de Caprivi : Mahangu Safari Lodge, Camp Kwando, Camp Chobe, Caprivi River Lodge, Etambi guest House, Windhoek. Impressions de voyage pour ce premier périple en Namibie.
Windhoek Country Club Hotel

Un peu prétentieux comme hôtel mais avec un cours de Golf à côté et au milieu un casino c’était à attendre. Malheureusement aussi le fait que le Country Club soit excentré par rapport à Windhoek. Par ailleurs, il dispose de chambres avec terrasses, se trouve dans un coin très calme et a une belle piscine au milieu d’un parc bien entretenu. Nous avons dû attendre un troisième lit pour la chambre des filles car notre réservation initiale pour 2 chambres avec lit king size avait été modifié sans préavis pour 2 chambres voisines avec des lits doubles…

Une fois que le lit fut livré nous avons commandé un dîner dans notre chambre et apprécié un repas assez gargantuesque avec steak d’Oryx et frites d’une part et mega-triple hamburger pour moi… Je n’ai pas pu finir il y en avait trop…. Au final, comme nous sommes arrivés le vendredi soir, après un long voyage et que nous étions un peu fatigués nous n’avons pas quitté l’hôtel. Les filles ont donc profité de la piscine et nous aussi pendant les 2 jours de notre séjour et des terrasses de nos chambres.

Le service est de bonne qualité, les déjeuners roboratifs de même que les dîners puisque tout cela fonctionne sur le principe des buffets plats chauds, froids desserts et fromages et même des fruits de mer qui ne nous ont pas tenté plus que cela. Pour éviter tous soucis pour la suite de notre voyage nous avons décidé de nous abstenir de manger des crevettes et seiches même si elles semblaient tentantes… Bref la piscine bien que très fraîche était très agréable et les terrasses bien exposées. Au final bon hôtel et bon service peut-être un peu cher mais bon, c’est l’un des rares 4 étoiles de Windhoek…
Direction le nord de la Namibie
Vol Eros-Ondangwa avec Air Namibia





Le paysage est lunaire depuis l’avion un pathwork de vert et de blanc gris entre le sable du désert et la végétation assez développée en été, saison humide pour la Namibie. Arrivée à Ondangwa ou nous attendrons la voiture une Toyota Hilux puis arrêt en ville pour faire le plein d’eau, de biscuits et de nourriture avant notre périple dans le parc Etosha.

Entre Ondangwa ville et région du Nord Ouest très pauvre et sèche et le Parc Etosha nous roulerons 3 heures. Entrée dans le parc par la porte de Namutoni, drôle de contraste avec cette zone à la fois désertique et pourtant riche en faune et en flore. Le parc quant à lui est très différent du Kruger et les camps aussi ou presque.
Camp Etosha – Okaukuejo

Nous partons après le petit-déjeuner pris à 7.00 tranquillement, plusieurs arrêts ou boucles secondaires mais pas trop car mon mari veut arriver rapidement au Okaukuejo Camp, le plus à l’Ouest dans Etosha ( Dolomite camp est à accès très limité en fait totalement interdit si la réservation n’a pas été faite et confirmée). Quelques photos et points de vue sont proprement à couper le souffle comme la possibilité de marche au fond du lac d’Etosha. Les mirages et les tourbillons de chaleur sont monnaie courante dans cette zone encore plus asséchée que Namutoni.

Nous arrivons au camp à 12.30 alors que le check-in pour les chambres ne se fait pas avant 14.00. Bien nous allons donc déjeuner et repartons pour un court safari. Okaukuejo: Point fort : Le camp est le plus grand, propre et entretenu au niveau des infrastructures mais aussi du restaurant avec un service efficace et des chambres coquettes. Celles que nous aurons, dans un chalet donnent sur le point d’eau. Avec une terrasse privée et un salon ouvert nous en profiterons au mieux. Les piscines : trois rondes sont assez fraîches et permettent un rafraîchissement assuré. C’est aussi le camp historiquement le plus vieux et une vrai station pour les zoologues et un centre de recherche.


Point faible : le curio shop et la poste les employés sont totalement indifférents voire impolis. Agréable mais il semble que c’est une attitude plutôt Namibienne… Les circuits que nous ferons seront soient nuls soient très bien… Difficile de comprendre pourquoi nous avons de la chance ou pas. Ce qui est sur c’est que le camp et le point d’eau nous auront permis de nuit d’observer Rhinocéros, Éléphant, des jeunes lions et des lionnes, chacals et autres. De jour nous verrons des Oryx, Impalas et Zèbres et une mangouste à queue rouge, sans compter les oiseaux qui passent leur temps sur la mare.


Etosha Camp – Halali

Halali Camp Départ après le petit déjeuner assez tardif. Les filles n’apprécient pas le réveil à 5.30… Bizarre, comme nous allons à Halali à seulement 2h de route nous ne sommes pas pressés. Enfin j’arriverais quand même à convaincre le chauffeur de faire des détours pour voir au final deux hyènes tachetées et des girafes de très près.

Point fort : s’il y en a la piscine la plus grande des camps d’Etosha et le point d’eau ou site surélevé sur la colline avec les dolomites. Point faible : la liste est longue : les huttes , la nourriture, le personnel tout est de mauvaise qualité. Le restaurant est sale, mal entretenu, la nourriture est mauvaise et tout cela est cher. Les huttes bien que les plus récentes manquent de charme. De plus nous sommes séparés des filles, dans une hutte a 15 m de la notre… Ce n’est pas grand chose, mais nous sommes tout de même en Afrique …


Fortement déconseillé en été : Les safaris avec les guides du camp. Sans entrain ni originalité, sans parler des routes prises, exactement les mêmes ouvertes au public. D’où mon regret pourquoi ne sommes nous pas partis beaucoup plus tôt , au lieu de perdre du temps et de l’argent à Halali… Départ d‘Halali et Etosha et la 5 guépards sur la route pour Namutoni. Insensé ! mon mari manque ses photos. Nous roulons jusqu’à Grootfontein et Roy’s camp.
Etosha Camp – Namutoni
Mis à part le fort, un peu délabré, il n’y a pas grand chose à faire …. Attention à l’aspect général du camp, assez mal entretenu, le plancher part à certains endroits comme autour de la piscine ….



L’accès à la chambre … La climatisation ne fonctionnait pas dans la chambre des enfants et il faisait très chaud … Il a fallu attendre un certain temps voir un temps certain … Ils ne sont vraiment pas pressés …

Roy’s Rest Camp


Nous arrivons à 13.30 au Roy’s camp 50 Km après Grootfontein. Le paysage a beaucoup changé, c’est déjà beaucoup plus humide et vert. Joliment vallonné et parcouru d’immenses fermes ou territoire ou les fermiers blancs tiennent avec plus ou moins de succès l’élevage de vaches à viandes et d’agriculture relativement limitée.


Nous sommes surpris par l’aspect maison de poupée et récupération artistique du camp. Les chalets a la mode africaine sont charmants : toit de chaume, porte cochère. Point fort : Le confort et la situation du camp Point faible : amusant mais les marches pour accéder au premier étage dans le chalet familial sont glissantes surtout a la suite d’un orage violent de pluies diluviennes. Les filles adorent leur chambre au premier mais moins le ventilateur, alors que nous avons un climatiseur.Nous sommes surpris par l’aspect maison de poupée et récupération artistique du camp. Les chalets a la mode africaine sont charmants : toit de chaume, porte cochère. Point fort : Le confort et la situation du camp Point faible : amusant mais les marches pour accéder au premier étage dans le chalet familial sont glissantes surtout a la suite d’un orage violent de pluies diluviennes. Les filles adorent leur chambre au premier mais moins le ventilateur, alors que nous avons un climatiseur.

Mahangu Safari Lodge
Après notre départ assez matinal et sous une pluie diluvienne nous prenons la route pour la bande de Caprivi. En fait le trajet sur une route comme les routes principales namibienne très bien entretenue nous prendra somme toute moins de temps que prévu, a l’origine. Nous arriverons après un arrêt à Rundu ville du Nord ou frontière avec l’Angola et première impression notable du contraste entre la Namibie centrale et celle du Nord. Rundu ou nous nous arrêterons uniquement pour faire le plein est une ville avec un bidonville et pourtant l’une des universités du pays et donc un campus assez étendu. C’est également la plus grande ville du Nord loin devant Katima, Grootfontein et compagnie. Il n’en demeure pas loin que nous avons un aperçu de ce qui attend au Nord. Il y a effectivement 2 Namibie : celle du Sud et centre peu peuplée et aride ou semi-aride, mais somme toute assez riche et celle du Nord plus peuplée avec beaucoup de villages construit autour de huttes et baraques en tôles ondulées (sous 45 °C au soleil je n’ose même pas imaginer la chaleur qui règne à l’intérieur), probablement fonctionnant encore sous le système des chefs de villages ou clans qui repartit et gère les taches et les revenus, des villageois ou familles élargies. Rundu est une ville intéressante et la station/ supérette/ fast food ou nous arrêterons assez intéressante. En dehors du fait que c’était la première fois que je faisais faire un plein de 135 litres d’essence donc la première fois ou nous mettions autant d’essence à la fois dans une voiture, cela ressemblait fort a un joyeux capharnaüm.

Donc nous faisons le plein de la voiture d’eau de gâteaux et autres et nous en profitons pour passer aux toilettes et la, côté homme un concept totalement inédit, surtout dans un pays ou l’eau et son accès sont assez restreints : les toilettes aux glaçons, pas d’eau mais des glaçons en quantité pour nettoyer ou maintenir un semblant de propreté et pas d’odeurs.
Tous ces gens d’ethnies très différentes des bushmen et namibien centraux sont reconnaissables par leur village (tous entoure de barricade ou barrière en bois, avec des huttes rondes en torchis et toits en chaume), leur vêtements, leur morphologie plus grands et noirs compares aux bushmens par exemple mais aussi leurs mœurs… Les écoles primaires sont regroupées par communautés mais après observation je ne verrais en dehors de Rundu aucune école secondaire ou seulement une et pas de maternelle. D’ailleurs j’apprendrais et je constaterais que la scolarisation n’est pas une priorité pour les Capriviens. Mais j’y reviendrais plus tard. Bref après avoir refait le plein à Rundu et passer un énième barrage de police à Divundu ( en fait après et avant toute réserve ils sont la ainsi que les contrôles sanitaires pour éviter la propagation de certaines maladies vétérinaires, entre le Nord et le Sud), nous arrivons à Mahangu. Mahangu Safari Lodge. Le lodge est assez difficile à trouver, comme tous ceux de la bande de Caprivi. En fait, nous avons un doute les indications bien que claires sont un peu cryptiques… En pratique il faut suivre la route jusqu’au moment ou la route goudronnée s’achève pour continuer sur une route en terre… Nous sommes en pleine brousse, mais au moins nous avons une belle vue sur la rivière Okavango et nous aurons l’occasion de profiter de la vue lors de notre séjour au lodge… Le lodge est sympathique, idéalement situe au bord de l’Okavango, avec tous les repas sur le quai au bord de l’eau. Nous aurons 2 chambres communicantes avec une salle de bain pour nous 5 également, une table couverte dehors mais… le temps ne nous permettra pas vraiment d’en profiter. De plus la formule est très bien petit-dejeuner et diner sont inclus. Nous apprécierons la climatisation, les oiseaux très varies et splendides, la rivière et l’organisation germanique. Et oui le patron et ses principaux employés sont Namibiens mais allemand, donc ce n’est pas un mythe les Allemands ont bien colonise et liasse une population ou minorité non négligeable qui pratique toujours l’Allemand. Bref le camp ou j’ai également dépensé le plus d’argent en souvenir ( jolis bijoux et vêtements très utile et assez beaux :)). Ce camp est selon nous au même niveau qu’Okaukuejo voir mieux, mais la sortie sur la rivière Okavango ne sera pas très riche ou autant que nous l’aurions espéré : hippopotames, oiseaux à foison, un jeune crocodile et une loutre très, trop discrète pas moyen de la prendre en photo. Le parc adjacent sera une autre frustration : 1 Reedbuck de loin des aigles pêcheurs africains certes et des kudus et varans et même des singes et des lechwe, mais après Etosha nous espérions plus. De ce point de vue le guide ou gérant est très honnête il nous expliquera que ce n’est pas la saison car les éléphants traversent l’Okavango pour passer au Botswana et les lions et léopards sont très discrets et peu nombreux donc invisibles à nos yeux. Mais Noel est la et les cadeaux sont offerts et appréciés par tout le monde. Nous assistons à un bel orage probablement le plus beau que nous ayons vu, plus tard nous serons pris dans l’orage mais à Mahangu heureusement nous verrons le phénomène et les éclairs…Tout cela est démesuré à cause de la rivière charriant une quantité d’eau assez effarante.
Camp Kwando

Après le départ de Mahangu, nous traversons Bwabwata National Park une autre réserve avec des villages et regroupements de villageois sur les 120 km de la route principale. Encore un concept qui bien que logique me laisse perplexe : la cohabitation entre des villageois avec leur bétails (vaches, chèvres, ânes) leurs cultures et les animaux sauvages qui doivent être en théorie protégées dans cette réserve me semble incompatibles. La par d’ailleurs n’est pas réputé pour sa richesse faunistique surtout encore une fois en été saison des pluies et donc de dispersement de la faune ou migration cote Botswana. Hormis les panneaux indiquant les passages ou voies des Éléphants, et antilopes nous ne verrons rien. Si des oiseaux :). Bref nous arrivons à 12.30 au camp Kwando après une dizaine de kilomètres sur une route goudronnée toute neuve la C49 et 3 km dans la brousse. En arrivant finalement la première impression est joli, le salon, le bar, la réception sont jolis. Sur la rivière Kwando avec les nénuphars et les papyrus. Oui mais le chalet familial qui nous est réserve n’a aucune climatisation, ni ventilateur. La beauté du concept eco lodge, mal entretenu et jouant sur sa réputation,nous fera souffrir. Il fait trop chaud pour dormir ou se reposer dans le chalet, la terrasse sur la rivière n’est même pas abritée du soleil ( il manque la paille ou les roseaux pour nous permettre d’être à l’ombre). Hors le soleil il y en a , beaucoup même.


Nous emmenons les filles dans la piscine. La encore très intéressant comme principe : le camping est a coté de la piscine qui est utilisée par les campeurs comme douche ou baignoire, avec plongeon directement dedans sans se doucher auparavant. D’ailleurs la aussi la pompe de filtration ne fonctionne qu’une heure le matin et le soir… De ce fait cette piscine est de couleur blanche grise et les filles ramassent du sable et d’autres particules dont elles se débarrassent sous une douche bienvenue. La douche ou les deux sont répugnantes, l’eau utilisée soit disant pompée et filtrée depuis la rivière est certe pompée mais la filtration est comme le reste cela fonctionne à l’occasion. Nous retrouvons cette eau froide dans les lavabos avec le limon et la terre inclus. Lorsque j’aurais la mauvaise idée de laver du linge je retrouverai plus de taches sur les vêtements a cause de cette eau filtrée qu’il n’y en avait auparavant. L’alimentation en eau aussi s’avérera aléatoire et le personnel n’a aucun intérêt ni n’est d’aucune aide pour nous. A la limite de l’impolitesse… Nous avions prévu une ballade en bateau pour voir si quelque animal serait visible, mais cela ne se fera pas. Probablement avais je mal compris mais je croyais que nous irions seuls sur un bateau or nous nous retrouvons avec un groupe de chinois très bruyants dont un bébé plutôt remuant et le guide nous explique qu’il est seul… OK, nous repartons pour tenter l’après midi puis après avoir réfléchi, je vais annuler.


A quoi bon payer aussi cher pour être traités comme du bétail ou plutôt des pigeons. Une économie de faite dans cet eco lodge qui pratique des prix pas vraiment eco ! La nourriture aussi est décevante a la limite du ridicule les portions du déjeuner sont déjà très limitée mais le dîner arrive au comble 10 frites et 5 morceaux de potiron qui accompagnent la viande noyée elle sous la sauce. Les matelas sont sales et défoncés. J’en pleurerais de frustration tellement je suis exaspérée. Nous n’irons même pas au parc voisin de Mudumu… Enfin la pluie arrive et les nuages rafraîchissent heureusement l’atmosphère du coup nous passons la journée a ne rien faire et a parler de notre… prochain voyage : ou irions nous dans quelles conditions, destination, période en famille sans ? Tout cela pour revenir a notre situation actuelle, la Namibie nous a énormément déçu, au final même Etosha nous a laisse sur notre faim. Donc nous hésitons entre Afrique du Sud avec Kgalagadi et Cape Town ou le Kruger National park ou bien un retour mais dans des zones inconnues de la Namibie : désert du Namib, cote des squelettes, ville fantôme allemande… Qui sait ?!
Camp Chobe
Départ du camp à 9.30 après un petit déjeuner copieux mais encore une fois chaotique. La route est ennuyeuse cette impression de décalage demeure Afrique ou campagne française ou Italienne… Pas d’odeur mais quel est ce pays sans odeur pourtant si chaud !!! J’étais absolument stressée en passant à Katima, comment sera le camp Chobe: bien ou aussi catastrophique que le camp kwando et oui c’est également un eco-lodge ! Au final après beaucoup de doute nous arrivons dans camp Chobe. Si Kwando était paume, Chobe tient du sport a 4 km par la route de terre de la frontière botswanaise sur le fleuve Chobe et au final a 200 m du Botswana il est bien situé.


La bonne surprise l’accueil est très agréable le personnel accueillant, ice tea serviette fraîche vérification discrète de nos identités. Les tentes sont spacieuses bien aménagées et décorées et même si c’est un eco-resort sans ventilateur il est largement au dessus de Kwando. Propre, neuf… Chaud par contre c’est évident mais avec la terrasse ombragée et le principe des aérations cela demeure supportable. Seul bémol : une aération plus importante au dessus de la salle d’eau compléterait agréablement. La piscine quoique petite est propre, presque pas de campeurs aussi :). Le personnel est serviable et avenant, réactif tout cela nous fait conclure on reste !


A quoi ressemblera le « game drive » et la première nuit, nous le verrons bien ?! 28 Décembre Intéressante expérience, une tempête s’est déclenchée vers minuit : orages, éclairs et pluie diluvienne. Nous avons fermé toutes les fenêtres mais l’eau rentrait quand même, a cause du vent et de son intensité. Apres cela et le stress de savoir/ ne pas savoir sil es filles nous appellerait nous avons bien dormi. Jusqu’au petit matin quand nous avons entendu le rugissement du lion mâle du secteur. Malheureusement, nous n’avons rien vu, pas plus que des mammifères pendant le « game drive ». En dehors des oiseaux et aigle pêcheur, rien de bien folichon ! A croire que je suis maudite, sérieusement ce camp est surement agréable a la saison des pluies (Février) pour sa faune avicole, mais pour les mammifères je suis perplexe. Sinon, bien sur, c’est confortable et agréable pour se reposer mais pas pour faire du safari.


Ce qui arrive lorsque l’on écoute pas le manager …. L’on a tout de même vu des « bourgeois » en berline Mercedes !!


Zambezi River Lodge
Encore une fois durant ce voyage la hutte ou chambre familiale n’est pas prête (pas finie en fait), donc on nous sépare dans deux huttes à la sud-africaine : toit très élevé en chaume, mais avec ventilateur ! Ce lodge est petit mais agréable, cuisine familiale qui s’adapte aux enfants si nécessaires.

Bref correct même si, nous nous ennuyons tous ferme. La fatigue du voyage se fait sentir, la cadette est ingérable et comme nous devons prendre le traitement anti paludéen elle recommence a chouiner, le truc du médicament dissous dans le fanta ne fonctionnera pas elle n’aura qu’un quart de sa dose mais ne dînera pas.

Sinon nous avons vu une mangouste rayée, des oiseaux comme martin pêcheur nain, singe Vervet, pintades bleues apprivoisées, elles restent en sécurité au niveau du camp et une des filles a vu un serpent vert. Apres avoir écouté la voix de la raison, je décline l’offre d’aller aux Victoria Falls avec les filles. Il faut dire qu’a ce prix la 9000 NAD ou 750 Euros, cela m’apparaît comme hors de prix et au delà de ce que proposait la Cie que j’avais contacté avant notre départ.
Retour vers le vieux continent via l’Etambi Guest House à Windhoek
Nous y arrivons après 12h de route. A 18h00 nous y somme finalement; totalement fourbus avec une migraine effrayante, harasses et nauséeux, et pas seulement moi. Nous sommes ravis : la pension est bien située dans un quartier calme, la chambre familiale est très bien. deux chambres communicantes avec une grande télévision, une belle salle de bain et un patio jardin avec même une petite piscine. IL y a aussi une salle a manger commune tout cela autour de cette maison avec de nombreuses chambres occupées mais d’ou pourtant nous n’entendons pas les occupants ou très peu. Quel calme ! Le temps est chaud mais supportable. La douche un délice pour nous tous, par contre le dîner un peu limité. La gérante nous prépare un diner car la cuisinière leur a fait faux bond et les restaurants sont fermés : normal un premier janvier ! Nous dormirons comme des loirs, la climatisation nous y aidera et les lits aussi (grands et confortables :)). 02 Janvier Petit déjeuner a 08h30 puis préparation pour le départ l’ultime ! Nous partons à 09h45 transport par taxi depuis la pension organisée aussi par eux comme la reprise du véhicule de location tout cela est sous gestion familiale mais tellement pratique ! Pas de discussion tout se finit bien ! Nous arrivons à Hosea Kusako qui n’est pas le plus efficace ou le plus organisé des aéroports ou nous sommes passés mais après avoir patientés plus dune heure dans la queue nous enregistrons enfin nos bagages pour JNB. Apres cela passage en boutique pour finir notre quête de cadeaux ou souvenirs de la Namibie et surprise du chef : en Namibie les papiers d’immigrations se remplissent à l’aller et au retour et oui !! Deux papiers à remplir par passager quelque soit l’âge d’ailleurs… Quelle efficacité à l’age du numérique et de l’ordinateur la Namibie traîne très loin derrière sa grande voisine l’Afrique du Sud.. Bref après ces détails et nos ultimes emplettes enfin l’avion pour Johannesburg et ce sans encombre ! Et voila , la fin du trajet avec les escales en Afrique du Sud et à Dubai puis a Stockholm sont peu intéressantes si ce n’est ce fait important : éviter de multiplier les escales et leur durée si vous voulez arriver en entier et ne pas risquer de manquer un vol suite a un assoupissement malvenu :). Ce qui n’arrivera pas par chance ou méfiance de ma part peu importe.